GALACSEA'S ADVENTURES
LES AVENTURES DE GALACSEA
FOLLOW YOUR DREAMS ... SOYEZ FOUS


8-24 février 2014 – Nous passons 2 semaines magiques dans les San Blas. L’archipel est un ensemble de centaines d’iles coralliennes dont quelques unes seulement sont habitées. Elles sont la propriété de la nation des indiens Kuna qui gèrent ce territoire de façon autonome. Ils sont farouchement opposés au monde moderne et interdisent le développement du tourisme sur leurs iles. Les Kunas se trouvent principalement le long de la cote, mais plusieurs iles accueillent quelques familles qui vivent de la pêche, de la récolte des noix de cocos (il nous est interdit d’en ramasser – ça les fâche fortement – mais ils les offrent volontiers si on le demande), des bateaux de passage et de la vente de « molas ». Ces familles vivent alors sans électricité ou moyens de communication modernes et demandent parfois aux bateaux plaisanciers de recharger leur portable. Car, de certaines iles, on capte (mal) le signal téléphone émis par deux tours sur le continent.
Ils se déplacent sur des barques – appelées « ulus » -- creusées dans un tronc. Ces gens sont absolument authentiques. Leur barques sont des bijoux. Certaines sont équipées d’une voile latine avec mat, étai avant, écoute et drisse, le tout totalement amovibles.
Les molas sont des assemblages de tissus très colorés représentant des formes géométriques ou des animaux, qui servent à décorer les vêtements des femmes kunas. Evidemment, j’en achète plusieurs, au bout de longues réflexions sur la qualité, la couleur, le symbole des dessins, tout en me demandant a quoi je vais bien pouvoir les utiliser !! Les prix varient entre $10 et $35 selon la taille et la complexité du motif. Alors, on peut se faire plaisir un petit peu. En échange, je leur donne aussi des lunettes-loupes, alors la, on est amies pour la vie. Les plus célèbres maitres « molas » sont Vincenzio, Lisa et Prado. Prado est venu nous montrer son art aux Holandes et nous sommes allés lui rendre visite dans sa jolie ile de Miriadiadup aux Holandes. Il est homosexuel, mais il entretient une jolie famille de 5 enfants et une femme (revêche).
Nous avons passé 2 semaines paradisiaques a sauter d’ile en ile –
:
:
exploration des récifs de corail,
remontée de rivière, où les kunas vont chercher de l’eau douce et laver leur linge.
Merci à vous Carole et Dominique sur Hippo’sCamp pour votre compagnie et bons conseils !
Mouillages aux San Blas :
Waisaladup – Western Holandes Cays – 9.35.723 / 78.46.421
Tiadup – Eastern Holandes Cays – 9.34.940 / 78.40.413
Green island – 9.28.761 / 78.38.194
Nargana – 9.26.50 / 78.35.255
Coco Bandero – 9.30.769 / 78.37.014
Miriadiadup – Central Holandes Cays – 9.35.250 / 78.44.750
Banedup – East Lemmon Cays – 9.33.800 / 78.51.600
Chichime – 9.34.983 / 78.52.742
24 Février 2014 – El Porvenir
Nous faisons notre entrée au Panama à la capitale du pays du Kuna Yala – El Porvenir, 2 semaines après notre arrivée dans le pays. Jusque la, personne ne nous a rien demandés. Nous avons juste du payer un droit de naviguer dans le Kuna Yala de $10.00 a un kuna venu nous rendre visite a la rame sur son « ulu ». Nous avons même un beau reçu.
Par contre, l’entrée au Panama coute cher -- $100 chacun pour le visa sur le passeport (il semble que, à Colon, le visa soit délivré gratuitement, hormis un « bakchich de $20). Le permis de navigation vaut $193, et comprend le « zarpe » (droit de navigation) jusqu’à Colon. De Colon jusqu’à Balboa, ie, de l’autre coté du canal, nous aurons besoin d‘un autre Zarpe, qui nous coutera encore. Par contre, nous n’avons pas eu besoin de faire une entrée au Kuna Yala, ni donc, d’en sortir, ce qui aurait couté en plus. Ces procédures sont byzantines et varient d’endroit à endroit.
El Porvenir n’a pas grand intérêt. Le mouillage y est moyen, d’un coté ou d’autre de la piste d’atterrissage. L’aéroport a été remis en service très récemment. 2 ou 3 avions y atterrissent le matin très tôt pour en repartir aussitôt. Donc, attention, ne pas se mouiller dans l’axe de la piste, qui serait pourtant l’endroit le plus confortable. Sinon, l’endroit est bordé de récifs et cayes et il faut se faufiler tant bien que mal. Le vent y souffle fort – 20kn.
Le bâtiment des officiels est très propret genre carte postale. Un panneau sur le palmier a droite interdit de ramasser les noix de cocos. Ce joli batiment est entouré de huttes Kunas bien entretenues, dont le musée de la Nation Kuna.
L’électricité n’y est disponible que 1 h le matin. Il y a un hotel (huttes et hamacs) et 2 restaurants aux menus limités aux ressources locales – poisson, poulpe ou poulet, riz et laitue.
LES ILES SAN BLAS, PANAMA




Huttes d'indiens Kunas. On va a terre deposer nos ordures qui nourissent le cochon familial.








menus: poissons et langoustes,









El Porvenir - Hotel et piste d'atterrissage

